EDITO
À l’aube du troisième confinement, nous devons continuer d’adapter nos modes de vie et notre manière de travailler.
Nous avons beaucoup appris tout au long de ces mois. Là où, l’an dernier, tout était à l’arrêt, nous tentons de maintenir, aujourd’hui, nos activités au maximum.
Nous ne pouvons demander aux personnes aveugles ou malvoyantes de patienter pour l’accès à leur droit et pour le développement de leur autonomie.
Même si nous ralentissons notre train de vie, il est primordial que les déficients visuels aient la possibilité de continuer à travailler leur mobilité, à accroître leurs compétences et à accéder à l’information. C’est pourquoi nous poursuivons notre accompagnement sur tous ces sujets.
Il est essentiel de bien orienter les personnes vers les services médico-sociaux et les institutions, de les former, de les conseiller et de leur venir en aide sur les problématiques sociales et les démarches administratives, liées à l’impact du handicap visuel sur leur quotidien.
Nous avons donc besoin que les acteurs de la rééducation basse vision, du parcours d’accès aux droits et des activités sociales ou professionnelles, jouent leur rôle. La chaîne des intervenants doit nécessairement tenir, en cette période de crise sanitaire, pour permettre aux personnes déficientes visuelles de s’épanouir. De ce fait, nous continuons de travailler aux côtés des institutions publiques pour représenter les personnes handicapées.
Malgré les difficultés pour mettre en place de nouveaux projets, nous avons décidé de maintenir et de diversifier nos actions en faveur des personnes aveugles ou malvoyantes. Nous soutenons, particulièrement cette année, 2 populations que la crise isole fortement : les étudiants et les seniors (Cf articles dédiés dans ce numéro de la Tablette).
Dans un souci de ne laisser personne sur le côté, toute l’équipe de la délégation Nouvelle-Aquitaine d’apiDV reste mobilisée pour accompagner les déficients visuels.
Anna Touron,
Directrice du GIAA apiDV Nouvelle-Aquitaine